le cheval en hiver !?

 

Les chevaux en bonne santé s'acclimatent rapidement aux changements de température et aux différentes saisons.

 

Ils se sont adaptés à ces conditions et ont mis au point un système de régularisation thermique hors-pair :

 

 

A l'automne, le cheval mange plus, pour accumuler du gras. 

 Sa fourrure devient beaucoup plus épaisse.

 

_Le poil de garde, imperméable empêche l'humidité d'atteindre la peau.

_Le sous-poil, doux et épais, reste sec, il sert d'isolant.

 

Les équidés sont muni de muscles de surface qui agissent pour faire soulever ces poils et laisser plus ou moins passer l'air.

 

_Lorsqu'il fait froid, les poils se soulèvent créant une couche isolante.

_Lorsqu'il a chaud, les poils se séparent pour laisser passer l'air et lui permettent de se refroidir 

 

 

Le flux sanguin diminue à la surface de la peau, pour ne pas perdre de chaleur corporelle. 
Le poil, s'il est bien isolant, ne fera pas fondre la neige qui s'est déposé dessus.

 

S'il fait plus chaud, la circulation sanguine s'active à la surface, le poil se plaque, permettant au cheval de se refroidir plus rapidement.

 

 

Les couvertures ou le manque de mouvement/nourriture, empêche le système naturelle du cheval de fonctionner correctement en diminuant ou augmentant la température interne.

 

Le cheval sera alors plus sujet aux maladies et infections. 

Le cheval joue beaucoup l'hiver. Souvent, il finit par avoir même un peu chaud!

Un cheval qui transpire l'hiver, dangereux ou pas ?

Que les chevaux attrapent froid quand on les met au pré en transpirant, est un préjugé qui a la vie dure !

Contrairement aux humains, la peau du cheval sèche par le mouvement du poil, (donc sans refroidissement !) et s’évapore à l’extérieure du poil.
Le cheval a spécialement évolué pour pouvoir transpirer!

 (Il est donc assez curieux de supposer qu’il ne le supporterait pas!)

On voit souvent les gens couvrir un cheval en sueur. La transpiration qui devrait s’effectuer par les mouvements d’air est maintenant piégée sous la couverture. Sans courant d’air, l’espace entre les poils restera humide. Le cheval mettra plus de temps pour sécher, et la température interne de l’animal tombe trop bas.

Si un cheval en sueur est mis au box, le manque de mouvement d’air fait que l'évaporation prend plus de temps. Le cheval va transpirer longtemps. L’air qui entoure le cheval devient saturé d’humidité et le séchage va prendre plus de temps. Le cheval se refroidit, laissant la porte ouverte à des infections ou d’autres maladies.

Si on couvre un animal, on laisse libres les jambes ,le trajet du nerf sciatique, le ventre, le cou,...  Le cheval ne peut pas réchauffer qu'une partie de son corps, il doit chauffer le corps tout entier! Cela veut dire que, pour chauffer son ventre et ses jambes, il va réchauffer la totalité de son corps. Les endroits couverts deviennent alors trop chauds. 

Il va transpirer sous la couverture où il n’y a pas de courant d’air pour évacuer l’humidité. Les endroits froids deviennent encore plus froids.

Bref, la couverture prive le cheval de son système thermorégulateur vital et hautement performant dans tous les cas de figure!

Acclimatation au froid

Typiquement, les chevaux ont besoin d'entre 10 à 21 jours pour s'adapter au froid. Par exemple, un cheval acclimaté à 20 °C et exposé d'un coup à une température de 5 °C aura besoin de 10 à 21 jours pour s'adapter au changement. Ce processus continuera jusqu'à -15 °C, soit la température critique inférieure.
En dessous, des changements physiologiques et l'intervention humaine, comme la prestation d'un abri (un abri trilatéral exposé au sud ou à l'est est utile pour les vieux chevaux.) et/ou d'une alimentation supplémentaire (2 % de plus de nourriture par degré sous -15°) 
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ex: à -40 °C, le cheval aura besoin de 5 kg de plus de nourriture qu'il en mangeait à une température au-dessus de -15 °C.
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Entre autres modifications physiologiques, on observera une augmentation de la densité et de la longueur du pelage du cheval. La température corporelle et le rythme respiratoire diminuent pour lui permettre de conserver sa chaleur et son énergie. La température des parties inférieures des pieds et des oreilles  diminue parce que le sang est détourné des extrémités pour réduire la perte de chaleur superficielle

Par temps froid, une alimentation abondante en foin de bonne qualité représente la façon la plus simple de s'assurer que le cheval répondra à ses exigences énergétiques

pâturer l'herbe d'hiver

Parce qu'elle est feuillue et courte, l'herbe d'hiver est un aliment de bonne valeur alimentaire.

Toutes les catégories d'animaux peuvent pâturer l'herbe en hiver.

Il est important que l'herbe soit bien verte, pour assurer une bonne valeur alimentaire.

Pour cela, l'herbe laissée en automne ne doit pas dépasser 10cm de hauteur (Au delà, sous l'effet du vieillissement et du climat, le couvert se dégrade fortement.).

 

Au cours de l'hiver, il faut être vigilant pendant les épisodes pluvieux, l'herbe se salit et les animaux se "lassent"!

Il est alors préférable de tourner plus rapidement quitte à revenir sur la parcelle plus tard.

 

repères de hauteurs d'herbe en hiver:

hauteur d'herbe à l'entrée des parcelles
2cm trop ras : dégradations.
3cm-8cm hauteurs idéals
10cm et plus trop d'herbe: gaspillage.

L'abreuver en hiver

Les sources sont importante pour l'hiver car avec le débit, l'eau en mouvement ne gèle pas, les chevaux ont donc de l'eau en libre service.
Si les chevaux n'ont accès qu'a l'abreuvoir l'idéal est d'entretenir le "trou" dans la couche supérieur de glace que les chevaux créent pour boire, tout les jours remplir par ce trou, se qu'il manque en eau, la couche de glace protège l'eau emprisonnée a l'intérieur et ne regèle pas ( si vous caser la couche supérieur chaque jour, l'abreuvoir va finir par se transformer en glaçon géant ,...) 
ATTENTION: ne surtout pas se laisser tenter par mettre de l'eau tiède du robinet, celle-ci contenant des bactéries pouvant transmettre des troubles gastro-intestinal ( colique !!)
et d'autre part, le cheval s'étant acclimaté a la température extérieur, ingérant une nourriture à cette même température, il est logique que s'il s'abreuverait avec une eau d'une température tout autre, cela pourrais créé un dérèglement thermique dans l'estomac et les intestins ( passant du chaud au froid) et mené également a une colique.

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